Apprendre à raconter une histoire en milieu scolaire - En détails
Descriptif de la mise en route de l’atelier :
Tout débute par un spectacle. Catherine raconte 5 à 6 histoires. Ensuite s’engage une discussion avec les élèves pendant laquelle chacun se présente, on échange autour de ce qui a été raconté tant sur le fond que sur la forme.
On parle de l’histoire en elle-même, de ce qu’elle suscite comme émotions, impressions, de son impact chez le spectateur, et aussi de ce que les élèves pensent de l’acte de conter, avec les difficultés et compétences requises.
Puis Catherine explique ce qu’elle attend des élèves : à savoir que dans quelques séances, après les avoir formés à l’exercice, ils prendront la parole pour raconter un passage de l’histoire qu’ils ont préférée devant un public.
Répartis ensuite en petits groupes, les élèves vont ensuite retrouver collectivement le schéma narratif de l’histoire, ses articulations, que Catherine consignera de manière très ramassée, sans faire de phrases, sur un paperboard, comme un aide-mémoire, en numérotant les étapes.
Ensuite, on se répartit à plusieurs les différents passages à raconter.
Quand ce travail est terminé, que chacun sait quelle partie de l’histoire lui revient, le travail peut réellement commencer.
A propos des différents exercices
Ils seront variés, et pour la plupart très ludiques !
Ils tendront tous à faire prendre confiance en soi, pour bien raconter.
La relaxation sera l’exercice de base, qui sera répété à chaque séance et qui permettra une prise de conscience corporelle, une maîtrise de la respiration ventrale (base pour les exercices sur la voix et le volume).
Par ailleurs, c’est pendant la relaxation que la conteuse va entraîner les élèves à créer des images mentales en leur décrivant des lieux dans lesquels ils doivent se projeter, de même qu’en faisant appel à leurs cinq sens pour s’immerger vraiment dans le décor suggéré.
L’acquisition de l’histoire en elle-même
Elle se travaille doucement, un peu à chaque séance.
D’abord par des jeux de questions - réponses, pour que l’élève soit le plus spontané possible, puis l’apprenti conteur va peu à peu prendre confiance en lui, en ses images et se mettre à raconter.
Il faudra prévoir entre deux et trois minutes de narration pour chaque élève. Quand l’un parle, les autres écoutent, évaluent, apportent leur avis critique pour aider à construire l’histoire qui est la leur. Les élèves sont amenés à apporter leur touche personnelle, en fonction du ressenti de chacun, mais toujours en respectant la symbolique du conte.
Le spectacle de fin d’atelier
Au bout de 8 séances d’une heure et demie - deux heures par groupes de 7 à 8 élèves, ceux-ci sont prêts à affronter un public. La séance se fera après répétition générale sous les projecteurs, devant le public d’une autre classe de l’établissement, ou bien d‘un autre établissement au public plus jeune. Par exemple, pour des 6ème, devant une classe de CM2, dans le cadre de la liaison CM2 - 6ème.
Après les histoires des élèves, Catherine raconte d’autres histoires qui serviront de corpus de travail pour le groupe suivant.